QUADROSPHERE LUXEMBOURGEOISE

France

Quatre Artistes, Quatre Histoires
Nous connaissons ces artistes depuis de nombreuses années et nous avions envisagé de présenter, après le quarantième anniversaire de la galerie, leurs travaux en cours…Nous avons été contraints par la Covid-19 de remettre cette exposition à plus tard.
Nous pourrions parler de chacun de ces artistes mais ils sont si proches artistiquement les uns des autres que nous aborderons leurs démarches communes. Pour chacun d’eux les moyens mis en œuvres sont nombreux et diversifiés et l’on peut affirmer que leurs créations sont largement du domaine des arts plastiques et non strictement de la photographie. Aucun de ces artistes ne se considère comme pratiquant une photographie dite documentaire pourtant largement diffusé actuellement dans l’Art Contemporain.



  Silvio GALASSI

du 11/09/2021 au 30/10/2021

 Né en 1959, Silvio Galassi fils de mineur émigré.

Il commence à travailler à l’âge de 15 ans. Par la suite, il assume divers métiers, de manutentionnaire à celui de propriétaire fondateur de sociétés.

Il a fait ses premières approches photographiques grâce aux traces du vécu de son père, mort du cancer du mineur à l’âge de 52 ans. Cela lui a semblé évident de faire une série nocturne sur la sidérurgie luxembourgeoise en hommage à ce dernier. Puis il se dirige de plus en plus vers des images construites notamment sur la série des « spectres» et des «natures mortes». 
Nous sommes heureux en qualité de galerie de lui offrir cette opportunité d’exposer avec ses amis de longue date. Première exposition à Vrais Rêves

 
  Luc EWEN

du 10/09/2021 au 30/10/2021

  Luc EWEN, toujours très productif, nous a appris depuis longtemps, que depuis qu’il fabrique des images, au final dans ses photographies, « tout est vrai et tout est faux ». C’est surtout sa façon toute personnelle,de nous parler du temps, de l’évolution.
Comme l’a écrit Marie-Anne Lorgé, en juin 2021 « c’est en questionnant la photographie – laquelle, selon lui, est une partie de la réalité mais qui ne l’est pas réellement-, qu’il met en œuvre, en couches, des processus traversés par l’objet, le paysage et la chimie. Du reste, pas âme qui vive dans cette création photographique de Luc Ewen, déployée en formats parfois aussi ronds que des planètes, ou des hublots, sinon des lentilles de longues-vues. Tout contribue à semer le doute dans l’esprit du regardeur. »

Autres séries précédentes : cliquez sur ce LIEN

 
  Jean-Luc KOENIG

du 10/09/2021 au 30/10/2021

Jean Luc Kœnig (58 ans) est un photographe luxembourgeois, qui travaille comme graphiste. Son art a été exposé au Luxembourg, en Allemagne, en France, Belgique, Scandinavie et aux USA.
Le travail de Jean Luc est très varié, mélangeant souvent des techniques, telles que la peinture, l’installation et, bien sûr, la photographie. Son éventail de travaux comprend la photographie expérimentale, les sténopés (caméra obscura), ainsi que toutes les techniques photographiques analogiques.
Son travail se retrouve dans de nombreuses collections et publications, dont la «Collection Polaroid».
L’autoportrait, thème récurrent dans l’art depuis les débuts de l’homme, est un sujet que Jean Luc aime reprendre. Il considère les peintures rupestres, représentant des mains peintes sur la roche, comme les premiers autoportraits.
La pierre est un autre thème fascinant pour Jean Luc Kœnig, que ce soit sous la forme d’un temple du Yucatan, ou d’un menhir en Bretagne.
Jean Luc se considère comme un optimiste pessimiste, dont la devise est : rire au moins une fois par jour et marcher pieds nus dans les bois pour réactiver ses sens engourdis.

Pour les séries précédentes cliquez sur ce  LIEN 

 
  Michel MEDINGER

du 10/09/2021 au 30/10/2021

  “Ex-Votographies”.Les natures mortes de Michel Medinger sont au premier regard déconcertantes : vieux outils, fleurs fanées clouées sur un bois vieilli, oiseaux morts étroitement ficelés entre deux parois, restes en putréfaction de petits animaux, le tout exposé à l’intérieur de boîtes en bois ou bien au dos de cadres anciens.... L’existence est fragile, brève et dérisoire : c’est ce que disent ces images, s’inscrivant par là dans là même tradition picturale que les “Vanités” du XVII ème siècle. Mais la continuité n’est pas que thématique.... Chaque image est une mise en scène, dans laquelle l’élément vaut à la fois comme symbole autonome, et par sa relation à l’ensemble qu’opère sa mise en espace... Ses images témoignent pour la vie disparue, sortes d’ex-voto reconnaissant ce qui fût.
D’après un Texte de Nathalie Maurice.

Pour les séries précédentes Cliquez sue ce  LIEN

 
© Galerie Vrais Rêves 2024