Eduard IBANEZ

Espagne

Après une première rencontre à Vrais Rêves au cours de l'année 2000, lors d'une carte blanche offerte à la galerie Spectrum de Sarragosse, nous avons décidé de poursuivre une relation plus étroite avec Eduard Ibanez car son travail nous avait beaucoup touché et intéressé. Nous poursuivons encore, à ce jour, cette aventure commune qui se poursuit encore aujourd'hui en 2024 !

Cette exposition de Eduard IBANEZ est la quatrième présentée à Vrais Rêves. C'est effectivement une résurrection attendue de notre ami Eduard Ibanez!!



  SYNESTHESIES, FICTIONS DU PAYSAGE

du 05/05/2017 au 24/06/2017

SYNESTHESIES, Fictions du paysage

LE PAYSAGE EST UNE FICTION

Le paysage est un concept, doté d’un enracinement culturel propre et varié comme le sont les civilisations et les entremêlements culturels qui les supportent.

La Nature cohabite avec nous en marge des valeurs ajoutées que l’être humain lui donne, à une échelle de perception associée aux paramètres de beauté qui peut stimuler nos émotions. Depuis les aspects les plus ordonnés de son essence à la dynamique la plus inattendue, la Nature se montre telle qu’elle est, fille de ses propres lois, disposée à être codifiée par l’homme, dans le domaine des sciences et des arts, même si, pour ce qui est de ce dernier, il se pose un questionnement sophistiqué -si on la voit en tant que paysage- qui, tout en étant identique pour ce qui est du fond, est différent quant à son interprétation. Du point de vue artistique, le paysage a généralement une signification essentiellement scénographique, évocatrice, et de ce fait, suppose une perception esthétique du territoire, une perception subjective en marge de la réalité physique.

 

 
  NARCISSE ou la mémoire de l'autre

du 14/03/2008 au 10/05/2008

Dans les Métamorphoses, Ovide raconte l’histoire d’un très beau jeune homme, Narcisse, qui fut procréé par le Dieu fleuve Céphise et la nymphe océane bleue Liriopé. Le devin Tirésias dit à sa mère : « Narcisse peut vivre très longtemps à condition qu’il ne se connaisse pas lui-même».
Sa beauté a éveillé l’amour, mais il a dédaigné tous ceux qui y ont prétendu. La Nymphe Echo, repoussée par Narcisse, l’a puni en le rendant amoureux de sa propre image reflétée dans les eaux d’une fontaine. Il regarda l’eau, émerveillé, et il s’éprit du reflet de son image, il chercha le reflet de ses propres désirs sur la surface brillante, miroitante devant laquelle il se trouvait. Narcisse revint se contempler à la même fontaine et il pleura, ivre de passion, devant sa propre image, et, comment pouvait-il supporter de posséder tout en ne possédant pas ? Proie du désir, il se précipita au fond de la fontaine où il se noya.»
Eduard Ibañez
(Traduction Annie Balbo et Pierre Saillard)

 
  "LE MUR" ou "EL MUR"

du 14/03/2008 au 10/05/2008

Le photographe espagnol fait passer, avec la série Narcisse ou la mémoire de l’autre, un message porteur de sens, de moral mais aussi d’espoir. L’espoir que l’on retrouve dans « El Mur », le mur moins en tant que division qu’en tant que protection, bâtie avec « les mains de l’amour ». Deux symboles forts, antagonistes : l’individuel et le collectif.

Tirage baryté N&B
Format image 50 x 50 cm contrecollé sur Forex
Le mur est composé au total de 54 tirages 50 x 50 cm
soit dimension de l'installation:  900 x 150 cm
(photographies signées et numérotées)

 
  "Au sens figuré" ou "En sentit figurat"

du 07/12/2001 au 26/01/2002

Notre visage, nos organes, nos membres sont, avant tout, des éléments d'un corps qui ressent. Des parties d'un corps qui ressent tout en étant englué par sa complicité physique avec le monde, d'un corps qui ressent tout en étant circonscrit par d'autres corps et d'autres visages. C'est de cette conception de la sensation, annoncée par des travaux photographiques antérieurs, que c'est servi Eduard Ibañez pour développer ce dernier travail intitulé Au Sens Figuré.

 
  "El rostre circumscrit"

du 07/12/2001 au 26/01/2002

La présence émergente du visage circonscrit
"Un jour j'ai pris dans mes mains
ton visage Sur lui tombait la lune.
Le plus incroyable des objets
submergé sous le sanglot."
R.M. Rilke

 
  RESURRECTION

du 14/09/1924 au 09/11/2024

RESURRECTION

Les rois et les reines, les nobles, les aristocrates, les militaires, même les papes et les cardinaux sont depuis des siècles dans la peinture européenne un motif d’inspiration et un moyen de soutient pour certains des plus grands génies de l’art.

Présence et manifestation de leur statut privilégié, ils ont posé derrière les chevalets des artistes, vêtus de leurs plus beaux vêtements, de costumes impeccables, et ornés de bijoux et de perles les plus exclusifs.

Mon travail de création se limite exclusivement au traitement du visage,apportant un nouveau regard par l’altération de la structure morphologique au-delà des formes humaines pures, parfois belles, et parfois malheureuses par leur vulgarité, remplaçant la présence charnelle par la matière d’arbres et la matière ligneuse.Les exemples de ce type d’altérations du visage dans le portrait peint ne sont pas abondants mais significatifs comme Arcimboldo, El Bosco, entre autres.

Dans RESURRECTION, j’explore les possibilités expressives du visage tout en restant respectueux du personnage représenté, offrant un regard différant sur le portrait, au-delà de leur apparence physique, transformant leur personnalité et leur idiosyncrasie.

Eduard IBANEZ, 08/2024.




 

 
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