Eduard IBANEZ - "LE MUR" ou "EL MUR"
Après une première rencontre à Vrais Rêves au cours de l'année 2000, lors d'une carte blanche offerte à la galerie Spectrum de Sarragosse, nous avons décidé de poursuivre une relation plus étroite avec Eduard Ibanez car son travail nous avait beaucoup touché et intéressé. Nous poursuivons encore, à ce jour, cette aventure commune qui se poursuit encore aujourd'hui en 2024 !
Cette exposition de Eduard IBANEZ est la quatrième présentée à Vrais Rêves. C'est effectivement une résurrection attendue de notre ami Eduard Ibanez!!
"Le mur" ou "El mur"
900x150cm composé de 54 photographies
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Le photographe espagnol fait passer, avec la série Narcisse ou la mémoire de l’autre, un message porteur de sens, de moral mais aussi d’espoir. L’espoir que l’on retrouve dans « El Mur », le mur moins en tant que division qu’en tant que protection, bâtie avec « les mains de l’amour ». Deux symboles forts, antagonistes : l’individuel et le collectif.
Tirage baryté N&B
Format image 50 x 50 cm contrecollé sur Forex
Le mur est composé au total de 54 tirages 50 x 50 cm
soit dimension de l'installation: 900 x 150 cm
(photographies signées et numérotées)
Eduard dit “ Il y a autant de murs et de murailles que de mains qui ont contribué à les ériger. La pierre est taillée par les mains: les mains font partie du mur”. Son appareil photo est un support d’émotions avec lequel il nous transmet ses sentiments.
Micènes, Tarraco, Jerusalem, Avila, villes mythiques, bastions inexpugnables, Jericho, Numance…
Le mur marque les frontières, garantit la sécurité personnelle, arrête les agressions extérieures. Un mur s’adapte au service d’une idéologie provocant des séparations absolues puisqu’en se transformant en un mécanisme de défense il induit l’isolement et la surprotection, et déchaîne des manifestations de violence encore pires.
Another brick in the wall. Berlin, la Palestine…
Le mur inclut et protége, mais aussi il exclut et favorise une politique d’apartheid, et sa puissance génère plus de violence et de mort de part et d’autre. Le monde progresse. Malheur aux murs de la discorde qui ne produisent que de l’ombre dans les yeux ! Il n’y a plus de larmes, ils ne font progresser que l’ignorance, l’ambition, la guerre, et par dessus tout la peur.
Il y a d’autres murs qui entretiennent l’espoir, qui protègent; ils se dressent face à líntolérance et au désespoir; solidaires, ils sont construits avec les mains de l’amour.
Miquel Àngel Guillem Romeu, décembre 2005
(Traduction Annie Balbo et Pierre Saillard)