Danilo SARTONI
Italie
Italien né en 1954, Céramiste d’Art, sculpteur, photographe.
Il réalise sa première exposition en 1983 sur le thème des Abeilles. Dès 1985 il intègre la Galerie Vrais Rêves à Lyon. Utilisateur passionné du Polaroïd il entreprend une recherche approfondie sur ce support qu'il finit par maîtriser de façon exceptionnelle. Ses transferts Polaroïd, avec ré-insertion de gélatine, y compris sur les grands formats (50x60cm) sont remarquables.
Danilo Sartoni vit et travaille à Ravenne (Italie)
Paysages revisités du 29/03/2007 au 05/05/2007 Danilo Sartoni entreprend de faire revivre cette série, ainsi qu’une partie de son fonds photographique, les « paysages », après les avoir revisitées, retravaillées. Mélangeant transfert photographique sur papier et peinture, mais aussi vernis et gélatine polaroïd, voire d’autres matériaux divers tels que vieux bois ou résine plastique, dans des compositions étranges. Certain aurait untilisé le photoshop-corporation, Sartoni revient à la matière brute celle de la plupart des plasticiens. |
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"El mercato" , "Les marchés" du 29/03/2007 au 05/05/2007 Danilo Sartoni manie intelligemment et régulièrement le paradoxe en photographie… C’est le cas pour cette série d’images faites sur les marchés de sa ville, à Ravenna, Italie. Généralement dans ce type de circonstance les photographes savent se faire le plus discret possible afin de capter l’authenticité des situations. Or, premier paradoxe, c’est armé, non pas d’un Leica, mais d’une chambre 18 x 24 à dos Polaroïd qu’il avait entrepris de fixer ces scènes de vie méditerranéennes particulièrement colorées et animées. Images du quotidien .... |
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"Paysages" du 12/01/1990 au 24/02/1990 Nous voilà face à des images, tantôt nettes tantôt floues, ce sont des images sous un voile léger et pourtant épais de matière, presque un pan charnel, cachant seulement une partie de la réalité représentée. Et c'est dans ce voile, technique propre à Danilo SARTONI, que nous voyons s'unir la spontanéité et l'instantanéité du Polaroïd à la préciosité de bien des papiers à dessin, ce voile gélatineux qui fait ressortir de plus en plus l'univers féérique et mystérieux. Il maîtrise donc la matière qu'il emploie en arrivant à des images jamais naturelles, jamais réalistes, jamais représentatives. Ce qui nous frappe encore chez lui, c'est l'emploi exclusif de l’expérimentation afin de découvrir les possibilités inattendues du medium photographique. De plus, la couleur prend un aspect irréel, maquillée au vieillissement qui fait ressortir le côté exceptionnel des sujets choisis par l'auteur. |
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"Nus masculins" du 12/01/1990 au 24/02/1990 Danilo Sartoni nous offre une vision sensible du corps de l'homme pris dans sa nudité : celle d'avant le péché originel, à cette époque où être nu était un état naturel, quand la peur du corps n'existait pas, ce moment de délivrance que chacun retrouve lorsque l'on se défait de ses vêtements, lorsque l'on quitte son masque social et culturel. Extrait d'un texte de Stéphanie Michut - 1999 |
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