Michel BRUNIER - "No screen, Nohere"
Qui suis-je_01 ? sur la "Bosnie"
120x50cm
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La lucarne, symbole de communication télévisuelle ou virtuelle, s’impose dans ces années de sur-consommation d’images. Comment ne pourrait-elle pas devenir source de réflexion, voire source d’indignation ou de contestation. Michel Brunier est passionné par l’information et l’image documentaire. Or il observe avec un regard critique cette lucarne et en alimente intelligemment son oeuvre comme ici son regard sur les "boat-peole".
Michel Brunier est un faussaire récidiviste. En effet il travaille depuis de nombreuses années sur la place de l’image dans la communication et s’en sert pour créer sa propre archéologie, son archéo-fiction, où cohabitent des oeuvres rupestres, des oeuvres en lien direct avec les sociétés dites «primitives» (voir la série "le sauvage") ou avec nos contemporains. Or toutes ses photographies de départ sortent de la lucarne. Ces images existaient, il les a captées mais il ne s’en contente pas. Il les transforme tout d’abord par le cadrage lors de la prise de vue puis par une intervention manuelle directe sur l’image afin qu’elles puissent véhiculer le propos qu’il souhaite.
Ses travaux, en forme d’ellipse sur la communication visuelle mettent en lumière une société qui, malgré ses évolutions scientifiques et techniques, ne semble pas avoir beaucoup évolué. La chasse à l’animal puis à l’homme, la traque, la violence, la mort sont encore présentes. Seules l’ampleur des dégâts et la surface du terrain de chasse ont évolué. Hélas !